SOCIÉTÉ NATIONALE DE L'HISTOIRE ET DU PATRIMOINE DE LA GENDARMERIE | SOCIÉTÉ DES AMIS DU MUSÉE DE LA GENDARMERIE

La caserne de gendarmerie, c’est un refuge protecteur pour les familles, certes, mais c’est aussi un lieu de contrainte, avec ses règles de vie, écrites et non écrites, où chacun, militaire avec son grade et sa fonction, épouse, jeune et moins jeune, enfant de tout âge, doit trouver sa place, dans un espace à la fois fermé et ouvert. Pas toujours facile. Mais la caserne n’est pas qu’un lieu de discipline.

Qui dira les bonheurs de la famille du gendarme, des naissances aux mariages. C’est dans les albums de famille qu’il faut plonger pour comprendre, pour retrouver ces photos de mariage en uniforme, pour trouver ces petites filles souriantes avec le képi de leur père sur la tête, ces petits garçons sur le cheval, la moto ou dans le panier du side-car de leur père. Mais c’est au fond de la mémoire que l’on trouve les meilleurs souvenirs. Quelle petite fille de gendarme, en école primaire, n’a jamais dit, avec fierté, à un petit copain, à charmer ou à dissuader, suivant le cas (le ton n’est pas le même) : « mon papa, il est gendarme ! », soulignant ainsi, sans le savoir et en toute innocence, l’ambivalence du rôle protecteur et valorisant d’une part, dissuasif d’autre part, de son gendarme de père. C’est là que l’on trouve toutes les choses cachées, agréables mais aussi désagréables telles les vexations des camarades de lycée, toutes les petites bêtises des jeunes années, les parties de cache-cache dans les caves, les premières idylles d’adolescents.

Vous pouvez accéder à la lecture intégrale de la revue n° 3 en cliquant ici ou article par article en cliquant sur chacun d’entre eux ci-dessous

Sommaire