L’ouvrage collectif Symbolique, traditions et identités militaires vient de paraître.
Vous pouvez accéder au bon de commande sur le site du service historique de la défense en cliquant sur le lien ci-dessous :
Présentation
L’importance de la fonction symbolique dans les sociétés humaines se révèle sous de multiples éclairages, qui balaient l’ensemble du champ des sciences humaines et sociales. Comme tout groupe professionnel, la société militaire cultive ainsi son patrimoine. Un tour d’horizon des pratiques institutionnelles suffit à mesurer l’extrême diversité des symboles et des traditions pris en charge au sein des armées, qui se déclinent, en effet, à de multiples niveaux : les unités, les armes et subdivisions d’armes, les écoles, les spécialités, les grades, les parcours, les individus… Objet d’histoire et de questionnement d’une grande diversité méthodologique et disciplinaire, la symbolique soulève des interrogations, qui alimentent des traditions savantes et vénérables (vexillologie, phaléristique, etc.). Pour les militaires, ces questions liées aux repères, à l’identité et à la militarité sont essentielles. Cet ouvrage, qui explore les codes mobilisés par les représentations, tente de mieux cerner les usages sociaux qui en sont faits et la manière dont ils s’insèrent, pour ses acteurs et ses observateurs, dans une société militaire.
(voir la table des matières à la suite des résumés)
Résumés
« Histoire d’une identité militaire particulière. La militarité de la gendarmerie française, de la Révolution au début du xxie siècle »(Pr. Jean-Noël Luc, Sorbonne)
« Partie intégrante de l’armée », rappelle l’ordonnance de 1720, et modelée à ce titre selon des standards militaires invariants, la gendarmerie constitue, à côté de son engagement prédominant dans la police de la société,une force complémentaire des autres troupes, avant, pendant et après les opérations. Célébrée ou contestée selon les oscillations du corps entre les pôles militaire et policier, la militarité du gendarme est l’objet d’un débat ancien et récurrent. Pour les uns, ce soldat particulier est le cheval de Troie de l’armée au cœur de l’État démocratique. Pour d’autres, un trublion du monde de la Défense ou un banal paramilitaire. D’autres analyses soulignent la réaffirmation de l’identité militaire du « soldat de la loi » au début du xxie siècle et la quête parallèle d’une militarité autonome, adaptée au large spectre de ses missions. Autant dire que la militarité de cette « institution à part », selon la formule de Napoléon, doit être considérée, à la fois, dans sa dimension historique et dans ses multiples composantes : matrice, cadre d’emploi, mode d’action, système de représentations et enjeu.
« « Un habit ? C’est une idée flottant autour d’un homme ». De quoi l’uniforme des gendarmes est-il l’idée à la Belle Époque ? »(Commandant Laurent López, SHD)
À la fin du XIXe siècle, même si la gendarmerie nationale demeure prédominante dans le paysage français, les polices sont conquérantes numériquement, structurellement et territorialement. L’uniforme acquiert alors une nouvelle importance, puisqu’il n’est plus seulement l’étoffe qui distingue de la population ; il est aussi l’élément matériel qui distingue de l’autre force de l’ordre. Or, dans l’institution militaire, l’uniforme n’est pas qu’un vêtement de travail, puisque « le gendarme n’allait pas sans le chapeau et le chapeau sans le gendarme », comme on peut le lire dans la presse corporative en 1894. Être gendarme, c’est exercer un métier autant qu’embrasser un état et une tradition qu’il convient de ne pas déshonorer par sa conduite privée ou l’exercice négligent du métier. Investi de symbolique militaire, cet uniforme devient l’objet d’une question de moins en moins taboue : la tenue est-elle bien adaptée aux missions et ne faudrait-il pas sacrifier de la tradition aux fonctions ? D’autre part, avec l’essor des effectifs policiers, l’uniforme doit symboliser une « bonne police », c’est-à-dire une police républicaine, que les citoyens doivent craindre autant que respecter. Mais que doit-être l’uniforme d’une « bonne » gendarmerie ?
« Gendarmerie et symbolique militaire. Je t’aime, moi non plus »(Capitaine Richard Filmotte, Musée de la Gendarmerie nationale)
Cet article retrace les différentes étapes de la diffusion des insignes militaires dans la gendarmerie, depuis leur apparition tardive, vers 1930, jusqu’à l’engouement des années 1995-2000 et suivantes, difficilement contrôlable par les échelons de commandement locaux, en passant par le tournant de la Seconde Guerre mondiale, à l’issue de laquelle l’insigne est devenu un outil de valorisation et de communication. L’enquête s’étend à la réglementation de la conception de ces insignes par le Bureau d’étude de la symbolique militaire, créé en 1945, sous la direction Robert Louis, héraldiste reconnu. Pour la gendarmerie, le capitaine Besand joue un rôle déterminant en imaginant, à cette époque, le concept d’un plateau, évoquant les origines de l’arme, associé à des écussons, au centre, illustrant les anciennes provinces de France. L’organisation, au sein du Service historique de la gendarmerie nationale, créé en 1995, d’une section Symbolique militaire constitue une autre étape essentielle, car les relations directes entre ce service et les unités favorisent une expansion considérable du corpus. In fine, l’aventure de l’insigne en gendarmerie conduit à rechercher qui possède la maîtrise de la symbolique : l’institution, qui souhaite contrôler la demande, le régulateur, qui corrige, ou les personnels, toujours avides de signes nouveaux.
« Le bison, le lion et l’homme-jaguar. Les insignes dans les gendarmeries du monde » (Commandant Benoît Haberbusch, CREOGN)
L’exposition internationale sur les gendarmeries du monde organisée par le musée de la gendarmerie à Melun, en 2017-2018, a permis de découvrir la variété des insignes portées par ces forces de sécurité dans 46 pays. À elles seules, ces pièces de métal racontent les influences et les valeurs communes qui rapprochent ces institutions. Les symboles du glaive, de la balance et surtout de la grenade, véritable signature visuelle gendarmique, sont partagés par beaucoup. Certains insignes ont conservé un temps l’héritage d’anciens liens, comme ceux du Bénin, du Gabon et du Congo, directement inspirés du « Bayard » métallique adopté en France depuis 1949. Les organismes de coopération multipartite, comme la FIEP ou la Force de gendarmerie européenne, ont aussi essayé de traduire dans un insigne commun ce que partagent ces « gendarmes ». De même, les unités spécialisées ont décliné des codes similaires, comme les unités cynophiles ou celles de type GIGN. En revanche, d’autres gendarmeries ont choisi de s’affranchir de leur passé en optant pour des compositions plus originales, affirmant leur identité propre.
« De l’influence des unités montées sur le protocole étatique »(Colonel, CR, Salvador)
Cet article recense les ressemblances et les différences entre les diverses unités montées, incarnations de plusieurs traditions nationales et militaires. Il analyse l’adaptation de la remonte et du dressage aux besoins particuliers du protocole des États.
Table des matières
INTRODUCTION, par Hervé Drévillon et Édouard Ebel
PREMIÈRE PARTIE : INSIGNES DÉCORATIONS ET EMBLÈMES
LA DIVISION DE LA SYMBOLIQUE DE LA DÉFENSE DU SERVICE HISTORIQUE DE LA DÉFENSE, par Éric Bénard
Les origines des services historiques des armées
Les missions actuelles du DSD
LES EMBLÈMES RÉGIMENTAIRES, UN PATRIMOINE MILITAIRE… ET CIVIL ? L’EXEMPLE DE LA LORRAINE, par Jean-Christophe Blanchard
Identité régimentaire et composition des insignes
Manifestations symboliques des liens unissant régiment et ville de garnison
La question de la mémoire
LE MIROIR AUX VERTUS. LES MILITAIRES ET LES DÉCORATIONS, par Jean-François Dubos
Obéissance et reconnaissance : la décoration comme contrat moral et marque de prise en compte de mérites spécifiques
La constitution d’une identité au sein de la communauté militaire
De l’image à l’identité : les décorations comme éléments d’inscription sociétale
GENDARMERIE ET SYMBOLIQUE MILITAIRE : JE T’AIME, MOI NON PLUS ! par Richard Filmotte
Genèse et essor des insignes dans les armées
Le moment fondamental de la Seconde Guerre mondiale
Un constat de repli
La révolution
LE TRICOLORE : UN SEUL DRAPEAU, TROIS COULEURS, TROIS EMBLÈMES, par Cédric de Fougerolle
Le drapeau tricolore
Le pavillon de marine
Les drapeaux et étendards des unités
Différence de culture
LE BISON, LE LION ET L’HOMME-JAGUAR, LES INSIGNES DANS LES GENDARMERIES DU MONDE, par Benoît Haberbusch
Quels insignes pour quelles gendarmeries ?
Les insignes, une histoire aux multiples facettes
Héraldique ou logo, la variation des codes
À la recherche d’un langage commun
DEUXIÈME PARTIE : AFFIRMER LA MILITARITÉ
LES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS AU XIXe SIÈCLE : UN MODÈLE D’IDENTITÉ MILITAIRE ORIGINALE ? (ANNÉES 1810-1880), par Jacques Bury
Militarisation institutionnelle et « système symbolique »
Recrutement et formation : une « normalisation militaire » ?
Sur le terrain, l’affirmation d’une éthique militaire propre aux soldats du feu ?
Représentations, mémoire et rituels : « morts au feu » et « victimes du devoir professionnel »
LA GARDE NATIONALE DE PARIS ET LE RETOUR DE LA MONARCHIE : TRADITION ET IDENTITÉ DE LA BOURGEOISIE ARMÉE PENDANT LA RESTAURATION EN FRANCE (1814-1830), par Axel Dröber
La symbolique militaire du règne de Louis xviii : entre représentations traditionnelles et codes révolutionnaires (1814-1816)
La mise en scène royaliste de la garde nationale parisienne : l’exemple de la ixe légion
Tradition libérale et identité bourgeoise : la garde nationale au service des institutions constitutionnelles
DÉVELOPPER ET CULTIVER UNE IDENTITÉ MILITAIRE DANS LES RANGS DES GARDES NATIONALES LYONNAISE ET MARSEILLAISE DE 1830 À 1871 : UN PROJET RÉALISABLE ? par Mathias Pareyre
Militariser la Garde nationale
Une identité à la fois marquée par des dimensions civiles et militaires
L’impossible militarisation de la milice, source d’une identité militaire incomplète
L’IDENTITÉ MILITAIRE DES OFFICIERS DE SANTÉ PENDANT LE PREMIER EMPIRE (ARMÉES NAPOLÉONIENNE ET AUTRICHIENNE) par Nebiha Guiga
Services de santé et armées en France et en Autriche. Des situations contrastées
À l’intérieur des services de santé : rapports variés à la culture militaire
Le cas français : identité militaire et identité médicale. Instances de tensions
Cas Autrichien : les mémoires de Wenzel Krimer
QU’EST-CE QUE L’ESPRIT MILITAIRE ? L’ARMÉE FRANÇAISE ET SON IDENTITÉ À LA FIN DU XIXe SIÈCLE, par Mathieu Marly
Contre la réduction du service : l’imaginaire conservateur de l’esprit militaire
« Saint-Maixent tuera Saint-Cyr » : l’esprit militaire contre la méritocratie scolaire
Avoir ou ne pas avoir l’esprit militaire : une question de distinction
HISTOIRE D’UNE IDENTITÉ MILITAIRE PARTICULIÈRE. LA MILITARITÉ DE LA GENDARMERIE FRANÇAISE, DE LA RÉVOLUTION AU DÉBUT DU XXIe SIÈCLE, par Jean-Noël Luc
Visite d’une « partie intégrante de l’armée »
Célébration et contestation de la militarité gendarmique : une controverse ancienne et récurrente
Le gendarme, un « militaire-citoyen » ? Coup d’œil sur un débat persistant
LA CONSTRUCTION D’UNE IDENTITÉ MILITAIRE, DE L’HÉTÉROGÉNÉITÉ À L’UNITÉ : LA 1re ARMÉE FRANÇAISE DU GÉNÉRAL DE LATTRE, par Jean-Arthur Noïque
Durant la guerre : faire appel à l’Empereur
Nommer cette armée
Définir un symbole
Pérenniser les symboles, l’identité et les traditions, au sein du monde militaire
… pour finalement échouer ?
« FRANÇAIS LIBRES ENTRE TRADITIONS ET INNOVATION » (1940 – …), par Guillaume Piketty
S’affirmer
Tenir au long cours
Maintenir
TROISIÈME PARTIE : LA FABRIQUE DE LA SYMBOLIQUE ET DES TRADITIONS
LA PLACE DE WAGRAM DANS L’ARTILLERIE EN 2017, par Philippe Guyot
Wagram, une fête d’arme récente mise en place avec soin
Un événement quasiment inconnu de la troupe
Une fête d’arme qui souffre de l’évolution de la notion d’école d’arme
LA STATUAIRE PUBLIQUE ET LA COMMÉMORATION DE SIDI-BRAHIM Par Jacqueline Lalouette
Les combats du djebel Kerkour et de Sidi-Brahim
Cinq héros et leurs monuments individuels
Une identité locale ou une identité chasseur ?
Le monument collectif d’Oran
LES INSCRIPTIONS AUX EMBLÈMES : DE LA CONQUÊTE DE L’AFRIQUE DU NORD À LA GUERRE D’ALGÉRIE, 1830-1962, par Paul Malmassari
Rappels sur les emblèmes et les inscriptions
La conquête au travers des inscriptions aux emblèmes
L’inscription « AFN 1952-1962 »
Formations des quatre armées ayant reçu l’inscription « AFN 1952-1962
SYMBOLIQUE, TRADITIONS ET IDENTITÉS MILITAIRES CHEZ LES ALPINS. SENS, ENJEUX ET PRATIQUES DE LA FIN DE LA GUERRE D’ALGÉRIE À NOS JOURS, par Florent Mézin
L’insigne, pour se distinguer et être distingué
Une tenue pour se faire connaître et reconnaître
Saint Bernard, un patron et une fête pour la « 27 »
LES CAHIERS DE MARCHE HUMORISTIQUES DE L’ÉCOLE DE L’AIR, TÉMOIGNAGES D’UNE ÉDUCATION AU CHARISME, par Aurélien Poilbout
Une forme littéraire et picturale inscrite dans son époque
Les journaux de marche humoristiques, reflet d’une identité militaire intégrée dans une éducation totale
Le rapport à la hiérarchie, une éducation au charisme
QUATRIÈME PARTIE : UNIFORMES ET CULTURE DES APPARENCES
LE COMMISSAIRE DES ARMÉES, UNE RECHERCHE D’IDENTITÉ ENTRE TRADITION ET NÉCESSITÉ, par Jacques Aben
Une appellation
Un état militaire
Un uniforme
« UN HABIT ? C’EST UNE IDÉE FLOTTANT AUTOUR D’UN HOMME ». DE QUOI L’UNIFORME DES GENDARMES EST-IL L’IDÉE À LA BELLE ÉPOQUE ? par Laurent Lopez
Quand Janus s’habillait en gendarme. Un uniforme polymorphe
Le dilemme de l’étoffe : montrer l’appartenance à l’armée ou faciliter les fonctions policières ?
« Au drapeau » : pouvoir enfin porter haut les couleurs comme les autres militaires
« Saisir l’insaisissable » : l’honneur, un mot générique pour une pluralité de valeurs
LA CASAQUE ET LA SOUBREVESTE À CROIX FLEURDELISÉES DES MOUSQUETAIRES DU ROI : RECHERCHES SUR LA SYMBOLIQUE ET LA REPRÉSENTATION DE L’UNIFORME D’UNE TROUPE D’ÉLITE AUX XVIIeET XVIIIe SIÈCLES, par Julien Wilmart
Création et évolution de l’uniforme des Mousquetaires
De la casaque à la soubreveste : décryptage de l’uniforme à croix fleurdelisées
Un uniforme lourd de symboles
CINQUIEME PARTIE : TRANSMETTRE LES TRADITIONS
LA FONCTION MÉMORIELLE DU MUSÉE DE L’ARMÉE SOUS LA TROISIÈME RÉPUBLIQUE, par Yves-Marie Rocher
L’héritage du xixe siècle
Capter la mémoire de la Grande Guerre
Les réaménagements de l’entre-deux guerres
RITES DE PASSAGE ET SACRALISATION DES LIEUX AU SEIN DU MUSÉE DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE Par Géraud Seznec
Comment la légion fait famille pour des dizaines de nationalités différentes
S’engager dans la Légion, renaître à une nouvelle vie
Le képi blanc, plus qu’un symbole. Un élément d’identification
Quitter la légion, mourir un peu
L’ENSEIGNEMENT DES TRADITIONS DANS LES ÉCOLES D’ARME. L’EXEMPLE DE L’ÉCOLE DE CAVALERIE À SAUMUR, par Pierre Garnier de Labareyre
Histoire militaire et traditions des armées : la même chose ?
Les destinataires de la transmission des traditions
Le rôle fondamental des officiers tradition et de l’encadrement
La particularité du musée des blindés à Saumur et la transmission écrite des traditions
Un nouveau précis d’histoire et des traditions de l’arme blindée cavalerie
LE SYSTÈME DES RITES TRADITIONNELS À L’ÉCOLE NAVALE 1830-1940, par Jean de Préneuf
Le double adoubement de la remise du sabre et de la présentation au drapeau
Le « Grand C » et l’adoration du sextant
Les rites en tant que traditions au service d’une Tradition sacralisée
Rites traditionnels et sens d’une éducation : forger « notre dernier ordre laïc »
LE DÉFILÉ EN CHANTANT : L’EXPRESSION SYMBOLIQUE D’UNE IDENTITÉ GUERRIÈRE DANS LES TROUPES DE MARINE, par Adeline Poussin
Expression d’une identité militaire au travers des chants communs
Le chant d’unité, une création par et pour le groupe
SIXIÈME PARTIE : LE CÉRÉMONIAL MILITAIRE
LA SYMBOLIQUE MILITAIRE OU LES TROIS MODÈLES SOCIAUX DE L’ARMÉE, par Éric Letonturier
Multiples mais unis : Le 14-Juillet ou le modèle social de l’armée
Différents mais identiques : l’uniforme ou le modèle politique de l’armée
Fort de soi-même ensemble : le service national ou le modèle éthique de l’armée
DU SERMENT MILITAIRE AU SERMENT CIVIQUE : LES ORIGINES D’UNE IDENTITÉ MILITAIRE RÉPUBLICAINE AU DÉBUT DES GUERRES DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE, par Hugues Marquis
Le serment militaire jusqu’en 1789
Un serment prêté par les militaires de terre et de mer
Un serment civique inspiré de l’Antiquité
Le serment civique des gardes nationales
La radicalisation avec la montée des tensions
Le drapeau est associé au serment
La guerre pour la liberté
Le retour puis l’abolition du serment de fidélité au prince
CRISE TACTIQUE ET CRISE DE LA FORME DES MOUVEMENTS DU CORPS DANS LES ARMÉES FRANÇAISE ET BRITANNIQUE (1890-1914). REPENSER L’UNIFORMITÉ, LE SYNCHRONISME, LA LINÉARITÉ ET LA DENSITÉ, par Jean-Philippe Miller-Tremblay
Lier cérémonie, entraînement et combat
Entre obéissance volontaire et obéissance mécanique. Paul Simon et la définition de la notion de discipline
Georges Frederick Henderson et l’(in)utilité au combat de l’ordre serré
DE L’INFLUENCE DES UNITÉS MONTÉES SUR LE PROTOCOLE ÉTATIQUE, par Jean-Louis Salvador
Les différentes unités montées, incarnations de traditions nationales et militaires parfois séculaires
Des chevaux, mais pas n’importe lesquels : l’adaptation de la remonte à la mission
Les ressemblances et les différences entre diverses gardes montées dans le monde
Des modalités particulières et des finalités spécifiques de dressage
Du protocole d’état appliqué dans les églises
LES AUTEURS
BIBLIOGRAPHIE Par Édouard Ebel
INDEX DES NOMS PROPRES Par Jean Bénech