Adrien Kippeurt est né à Metz en 1989, d’un père gendarme dans une brigade de Meurthe et Moselle. Il fait ses études secondaires à Metz et entre, en 2007, au Lycée Militaire de Saint-Cyr l’Ecole. Après trois années en classe préparatoire, titulaire d’une licence d’histoire, il suit les enseignements du professeur Jean-Noël Luc, sur l’histoire de la Gendarmerie, à l’université Sorbonne – Paris IV. Il consacre ses deux années de master à l’étude de l’exportation du modèle de gendarmerie française au Mexique, au moment de l’expédition de Napoléon III. C’est sur ce thème qu’il obtient son master II d’histoire contemporaine « Guerre, armée, sécurité dans les sociétés, option forces de l’ordre et sécurité intérieure ». En 2012, après avoir réussi le concours d’entrée, il intègre l’Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale avec le grade de sous-lieutenant. Adrien Kippeurt est membre de la Société Nationale de l’Histoire et du Patrimoine de la Gendarmerie depuis plusieurs années.
L’étude qu’il a réalisée et que publie Force Publique nous révèle un aspect largement méconnu de l’histoire de la gendarmerie : son rôle exceptionnel dans la création de la Gendarmerie mexicaine de Maximilien. « Nous avons pris cela des Français et nous espérons avoir d’aussi bons résultats qu’eux ». C’est ce que relève Adrien Kippeurt, à propos de la Gendarmerie, dans l’un des documents qu’il consulte. Mais le plus surprenant dans cette aventure mexicaine des gendarmes français c’est bien son caractère d’opération extérieure, au sens le plus contemporain du terme. C’est une OPEX, du même type que celles que connaissent ou qu’ont connu les gendarmes d’aujourd’hui. C’est bien la première opération extérieure de gendarmes français.