Annuaire des gendarmeries du monde

Portrait-Cameroun.jpg

Carte-Drapeau-Cameroun.png

Gendarmerie nationale camerounaise

Insigne-Cameroun.pngAnnée de création :

1960

Ministère de rattachement :

Ministère de la Défense

Effectifs :

12 000

Directeur général :

BOKAM Jean-Baptiste, Secrétaire d’État à la Défense chargé de la Gendarmerie

Adresse :

Administration centrale de la Gendarmerie nationale
Boulevard de l'EMIA - Quartier du Lac
BP 1632 Yaoundé

Tél. : 00 237 222 232 979 ou (00 237) 222 230 724

Chargé de communication :

Capitaine MIMBOLO Brice

Tél. : 00 237 675 297 944

Directeur technique et logistique :

Colonel Thomas TEIFOUET

Tél. : 00 237 675 297 935

Tradition-Cameroun.jpg

Histoire

Avant l’indépendance, la gendarmerie française s’implante le 4 janvier 1920 à Douala au Cameroun, ancienne colonie allemande. Entre 1934 et 1939, l’effectif passe de 8 à 26 gendarmes. Le détachement prend une part active à la répression des émeutes de Douala les 24 et 25 septembre 1945. En 1947 le détachement est divisé en 3 sections pour un total de 18 brigades et postes. En 1949, le décret du 23 août crée le détachement de gendarmerie de l’AEF-Cameroun. Les sections sont divisées en 30 brigades. Les années qui précèdent l’indépendance se caractérisent par plusieurs troubles violents. À l’indépendance, la Gendarmerie nationale camerounaise est constituée le 1er avril 1960 par la fusion du corps des auxiliaires de gendarmerie, de la garde camerounaise et du corps des gardes auxiliaires. Elle compte alors un effectif de 2 000 hommes. L’ordonnance n° 60/20 du 22 décembre 1960 et le décret n° 60/280 du 31 décembre 1960 fixent son organisation et ses missions. En 1983, le décret n° 83/355 du 20 juillet crée une inspection générale à la délégation générale à la Gendarmerie nationale. La gendarmerie camerounaise est réorganisée par le décret n° 83/569 du 12 novembre 1983 et le décret n° 2001/181 du 25 juillet 2001. La devise de la gendarmerie camerounaise est : « Honneur et Fidélité ! ».

Organisation

Sous la tutelle du ministère de la Défense.

Organisation centrale

Org-Cameroun-fr.png

Organisation territoriale

4 régions de gendarmerie (RG) : Yaoundé (RG1), Douala (RG2), Garoua (RG3) et Maroua (RG4).

11 légions de gendarmerie.

5 groupements de gendarmerie territoriale.

71 compagnies de gendarmerie.

486 brigades.

Postes de gendarmerie.

Groupe-intervention-Cameroun.jpg

Formations spécialisées

Le commandement des écoles et centres d’instruction de la gendarmerie.

Le groupement polyvalent d’intervention de la Gendarmerie nationale (GPIGN).

3 groupes d’escadrons de gendarmerie mobile, 26 escadrons, 115 pelotons mobiles.

5 groupements de circulation routière avec 25 pelotons routiers motorisés.

Le groupe d’escadrons d’intervention du Secrétaire d’État à la Défense spécialement chargé de la gendarmerie (GEI/SED).

La musique de la gendarmerie (une batterie fanfare, une harmonie, un orchestre).

Un centre opérationnel de la gendarmerie (COG) par légion traite gratuitement les appels de détresse par téléphone fixe ou mobile.

Missions

Conformément aux articles 2 et 3 du décret n°2001/181 du 25 juillet 2001, la gendarmerie camerounaise assure des missions :

de police judiciaire (veiller à la sécurité des personnes et des biens, constater les infractions, rassembler les preuves, rechercher les auteurs et complices et le cas échéant les déférer au parquet, exécuter les commissions rogatoires des autorités judiciaires, notifier les actes de justice, exécuter les mandats et décisions de justice…) ;

Groupe-Cameroun.jpg

de police administrative (maintenir l’ordre, assurer la tranquillité du pays et la police de la route, surveiller les ports et les aéroports, contrôler des populations flottantes, signaler les épidémies et les épizooties et surveiller le respect des mesures sanitaires, intervenir lors des inondations, des incendies, des éboulements…) ;

de police militaire ;

de défense du territoire ;

de participation aux opérations extérieures ;

de concours aux diverses administrations.

Personnel

Portrait2-Cameroun.jpgLa gendarmerie camerounaise compte 12 000 personnels. Le recrutement des officiers se fait au niveau du baccalauréat et de la licence. Le recrutement des sous-officiers se fait au niveau probatoire (diplôme équivalent entre le BEPC et le baccalauréat français). Le recrutement féminin est ouvert depuis 1984. Une partie du personnel a un statut militaire, une autre partie un statut civil. Il n’y a pas d’appelés du contingent.

Organismes de formation

École militaire interarmes et école d’application des officiers de la gendarmerie de Yaoundé.

Commandement des Écoles et Centres d’Instruction de la Gendarmerie (CECIG) qui regroupe :

- l’École d’application des officiers de la gendarmerie (EOGN du Cameroun) à Yaoundé,

- le Centre de perfectionnement de la police judiciaire (CPPJ),

- 5 Écoles de sous-officiers de gendarmerie,

- 4 Centres d’Instruction,

- le Centre de Perfectionnement aux Techniques de Maintien de l’Ordre (CPTMO).

l’École Internationale des Forces de Sécurité (EIFORCES), créée en mai 2008 à Awaé (école indépendante qui accueille des policiers et des gendarmes).

Principaux équipements

Armement : Kalachnikov, AUG, FAMAS, Pistolet mitrailleur, PA Chinois, PA Browning, PA mac 50.

Véhicules légers : Toyota Land Cruiser 4x4, Pick-up 4x4 Toyota Hilux et JMC 4x4 (chinois), Toyota Adventis - Motos JIALING 600 cm3, Yamaha 1300 FJR et BMW K100 et 1100 GR.

Véhicules blindés de transport et de combat : poids lourds Mercedes, Steyr (chinois), véhicules antiémeutes - PL lanceurs d’eau de MO, Renault 4x4 TRM 2000, JP11, Fourgons-cars de MO PR10S, Toyota 35 places et minibus Toyota Hiace 9 places.

VL-gendarmerie-nationale.jpg

Coopération

La gendarmerie camerounaise a des relations de coopération suivies avec la France. Elle participe à plusieurs missions sous mandat de l’ONU (MINUSCA en République Centrafricaine, MINUSCO en République démocratique du Congo).

Groupe-hommes-Cameroun.jpg

x